J’ai choisi de transposer quatre figures humaines servant par leur inclinaison, de terreau au motif végétal. Ces quatre visages couchés sont ceux de Sri Aurobindo, philosophe indien, Gandhi, que tout le monde connaît et Georges Ivanivitch Gurdjieff philosophe caucasien. La quatrième figure étant celle d’un enfant.
Pourquoi avoir choisi ces figures ?
Ils représentent pour moi l’idée générique de la non dualité du corps et de l’esprit. Le visage de l’enfant est peu-être le symbole d’une pureté et d’une immédiateté retrouvée dans notre rapport au monde. Comme la gratitude de vivre.
Le choix des couleurs, qu’on pourrait dire «Pop’Art» renforce la symbolique. Je voulais que les fleurs peintes soient plus celestes que végétales.
J’ai souhaité garder des parties très peu déterminées et quasi abstraites. les visages n’étant qu’un point de départ, je laisse ainsi au spectateur la possibilité de s’y perdre.
Pour Sri Aurobindo, dont le visage est représenté sur la face avant de la bâtisse, l’humain est un être de transition. Pour cela, il doit impérativement changer son approche du réel. La contemplation peu nous y aider. C’est une attitude qui ne nous est pas donnée, elle est à construire, à réinventer tous les jours.
Et c’est aussi cette idée de construction qui prévaut dans mon travail de peinture.
Transformateur investi par le peintre rémois Alain Maison (acrylique, juin 2009) .
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